ET JETER SES ENFANTS DU HAUT DE CINQ ÉTAGES...
Aux cyeux des orages.
Si je pouvais d'un autre en faire l'inventaire...
Connaitre ses tourments comme un feu de détresse,
Avant de tout après, connaître ses impairs,
Et ainsi mais trop tard, qu'il me tue ou me blesse.
Si je pouvais des uns accéder aux outrages,
À leurs acts innommables au cœur de leur passé.
Car beaucoup de ceux là ne laisse aucun présage
De ce qui pourrait un jour, aussi mal m'arriver.
Si de frôler la joue au détour d'une bise,
Pouvait lire de l'autre le fond de ses pensées.
Comme dort au profond se cache l'âme grise,
Pouvait de ce dégoût ne rien dissimuler.
Si je pouvais de vous ainsi gagner des heurts.
Plutôt que de le perdre à traquer vos mystères.
J'éviterai le bruit des cris et de l'horreur,
Qui viendront un matin déchirer l'atmosphère
Si le beau diabolique retirait bas son masque,
Afin de devoiler ses yeux couleurs de glace,
Je pourrais tout savoir de vos anciennes frasques,
Et ainsi en sachant pouvoir laisser ma place.
Thierry