"la sagesse du destin, est dans la folie des princes"
Depuis que les sages ont perdu la parole
Les fous joyeux, jouent de la musique
Les rats, organisent les salles de danse
Les puissants fraternisent avec de nouvelles expériences
Pour les pauvres, on construit des cimetières
Ou on damasse les chemins pour leurs errances
Les fleurs de honte, fanent sur leurs passages
Les tournesols n’adorent plus le soleil
Qui lui, se fait brulant de colère et de rage
Les prêtres de toutes les religions
Pérorent devant leurs auditoires
Qu’ils ont découvert comment traiter l’avenir
Alors qu’ils n’ont jamais eu le courage
De dire à leurs ouailles de ne plus polluer la terre
Les hypocrites se sont lancés dans la politique
Et les penseurs dans la fabrique du mensonge
Les journalistes en bon perroquets sèment
La fausse parole à tous les vents
Les oiseaux éperdus font dans la harraga*
N’ayant plus quoi faire, dans leurs lieux de résidence
Seuls les pigeons en bon autochtones résistent encore
Et attendent que les bonnes volontés leur jettent leurs pitances
Les chats en bons mendiants tendent la patte en miaulant
Les chiens n’ont pas encore perdu de leurs dynamiques
Ils aboient la nuit, malgré que nulle caravane ne soit passée
Le poète a perdu le mot, qu’il gardait secrètement dans sa besace
Le mot a perdu son sens, il se cache derrière les virgules
L’oiseau siffleur a chanté une fois, ce qui serait
Mais les sourds n’ont pas entendu la chanson
Car ils se querellaient avec les muets qui faisaient tintamarre
Alger le 18 juillet 2024
* harraga= migration clandestine
texte que j'ai fait en instantané, vu la chaleur ambiante, dans le ciel le soleil qui brule, sur terre la cherté de la vie et le pauvre qui souffre.
----------------
https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/
https://www.edilivre.com/le-spleen-de-la-logique-de-l-absurde-2c490d0b23.html/
Le monde moderne et ses fonds de toiles