LES FORCES SOUVERAINES
J’ai chanté pour la vie, pour la terre et la mer,
Au parc mélodieux : demeure des poètes,
Quand l’heure s’énamoure en mes pensées secrètes,
Dans l’infini du soir où mon regard se perd.
J’ai chanté le refrain du sentiment offert,
Qui fait vibrer le cœur d’émotions sujettes
Au souffle illocutoire en rêveries prophètes,
À l’orée des pudeurs, visage découvert.
Et, dans la fin du soir, aux couleurs indécises,
Quand tout s’évanouit, mes visions soumises
S’abandonnent gagnées d’un bonheur constellé.
Dans ces douceurs d’encens et de tiédeurs amènes,
Mon credo constitue ce rayon étoilé,
Qui guide dans la paix mes forces souveraines.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)