Les âmes égarées . . .
Les âmes égarées.
Les violons sanglotent les larmes empathiques
Des âmes égarées dans le vent de l'oubli
Où s'éteint leur image, au regard affaiblit.
Se sont-elles perdues dans la nuit féerique ?
J'ai cherché leur trace, à l'aube virginale,
Dessinant leur empreinte aux chemins éperdus,
Quand leur pas ivre vibre au matin suspendu
Gravant leur souvenir en notes vespérales
Puis leur chant s'amplifie telle une voix éveillée
Qui m'appelle en secret dans le temps qui s'enfuit
Elevant leur image, un vide s'éblouit
Reflétant dans le jour, leur flamme réveillée.
Et leur miroir scintille au seuil d'une élégie
Projetant un passage au-delà de nos mers
Mirage d'océan en des rouleaux amers
Eclate en ces lames, un chant de nostalgie.
Pourra-t-il révéler dans les flots de leur âme
La vague de tendresse où s'unissent nos coeurs
Quand vibre cet écho mais résonnent nos heures
Où j'entends un violon qui pleure et me désarme.
Son archet illumine un champ dans mes pensées
En couplet de musique où valse leur lueur
Qui berce leur mémoire aux ailes du bonheur
Enflammant cette histoire aux feux d'aube bercée.
Pascal.
Bisous à toutes et à tous.