Vers... une fin d'été

Je pardonne la déraison
Du sablier, le temps qui coule
Et fait saison après saison
A ma raison perdre la boule.

Tandis que sur le sol s'entassent
Feuilles jaunies en camaïeu
L'azur pur laisse peu à peu
La grisaille prendre sa place.

Tourments du ciel d'ÃŽle de France
Où conduits par un mauvais vent
Les nuages s'en vont crevant
Vers l'automne en désespérance.

Le temps qui passe tend sa longe
Comme l'ont fait les hirondelles
Les jours s'enfuient à tire d'ailes
Mes nuits déjà, d'un cran s'allongent.

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"Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent