Mascotte d'Oasis Inscrit le: 23/4/2023 De: FraAlg |
Repensons la poésie autrement ! ( Hommage au poète Syrien Adonis).
J’ai découvert qu'Adonis était le dieu de la beauté, qu’Astarté (Vénus-Aphrodite,) avait Aimé...
............. J’ai fait un rêve : que je voulais elucubrer un poème, Que j’allais le réciter devant l'instituateur et qu’il l’aimerait, Qu’il me demanderait : ‘que puis-je faire pour toi brillant élève ? Et je répondrai : j’aimerais entrer dans une école. »
Plus tard, ce dont j'ai rêvé alors se réalise. Sur l'estrade de la classe, devant mes amis, Je lis le poème et l'instit éberlué outre mesure, Me permettra de rejoindre le rang supérieur.
C'était le dernier lycée français de l'époque, en Algérie française, Du moins dans la belle ville d'Annaba..Mes compatriotes le confirmeront ! Baptisé (le lycée) du nom de Saint-Augustin, car ce canonisé est né Algérien à Thagaste* Et ce que moi, jeune garçon ai rêvé alors se réalise.
Alors étudiant, j'ai choisi comme nom de plume Jughura, Des études de philosophie, d'histoire,  géographie et littérature Universelle J'ai tenté en vain de les faire publier dans des revues locales, mes écrits ! Mais je n'ai pu, car ces revues et magazines étaient régis par des Iniques !
C’est encore quand je suis étudiant que j'ai choisi délibérément, Comme nom de plume, nom de bataille aussi, le pseudo de Jugurtha. Et Jugurtha est le symbole éternel de guerrier contre les légions romaines: Patrices, prétoriens, centurions, fantassins, soldats et claustrophobes lugubres.( pour faire peu).
C'est pourquoi :
A la face du vent, j'ai gravé mon identité, mon appartenance, Et j'ai oublié d'écrire mon nom, mon arbre généalogique, Le temps ne s'arrête sur l'inspiration et donc pas sur l'écriture Mais il signe avec les doigts des eaux indolentes, Les rus, ruisseaux, rivières, fleuves, mers et océans dans leur vastitude !
Les arbres et fleurs versicolores de mon village sont poètes, Ils trempent leurs pieds et leurs chevelures ( branches et feuilles) Dans les encriers du ciel, si imprenables que pour les racés, Se fatigue le vent, s'estompe le moindre Zéphir ( Zef), se rétracte la tramontane, Et le ciel déroule une natte pour s'y étendre, entrapercevant Zeus sur un nuage.
La mémoire est mon ultime demeure, ma séculaire masure, Mais je ne peux l'y habiter, ni m''y acclimater ou la dompter car elle est hantée, Qu'avec un corps devenu lui-même mémoire, un corps qui véhicule toutes les histoires !
Quand dans le désert infini et sans frontières de la langue L'écriture est une roseraie qui défend avec ses épines ses roses des voleurs, Où l'on s'y abrite, où l'on s'y manifeste , où l'on s'y inspire et sentir les fragrances.
Le plus beau et le plus recherché tombeau pour un poète C'est le vide des mots, c'est la castration de la méditation Comme la plus haute et la plus imposante des colonnes trajanes Où on gravera nos émoluments, nos hauts faits en faisant fi des plans ourdis !
Peut être que la clarté aveuglante d'un soleil pédant, M'induira en erreur, jusqu'à aux lèvres d'un ravin abyssal, Si cela arrive, si cela se produit, si cela se traduit dans la réalité, Je ne crains rien, la faute est au soleil, astre lumineux en supra cité, Et sans soleil, peut-on vivre, respirer, créer , procréer et écrire la poésie ! ? ..........
© Salah..... 29 août 2024 ... Quelques traductions partielles du poète Syrien Adonis dont je me suis inspiré largement avec un appui dans le message du poète cité en Supra.
J'ai frôlé aussi Salluste, Tite- live, Flavius Josèphe et autres historiens romains een survolant modestement l'histoire phénicienne. --------------------------------------------
Adonis, pseudonyme d'Ali Ahmed Saïd, est un poète et critique littéraire syrien d'expressions arabe et française, né le 1er janvier 1930. Son pseudonyme se réfère au dieu d'origine phénicienne, symbole du renouveau cyclique.
Il est considéré comme l'un des grands réformateurs de la langue arabe et de la poésie.
( Source Google)
---------------- Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus
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