Las de l’inutile
Du bruit et du stupide
Je m’évanouis aux confins
Du rêve et du réel
Je fuis ce troupeau
Aussi détestable
Que son idéologie
Dévastatrice
A force d’hésiter
Entre la plume
Et l’épée
Je poétise
Je fuis ce troupeau
Allergique à l’audace
D’imaginer de créer
Un avenir sourire
Quelques lettres
Fixées comme des clous
Du blanc sur le papier
L’utile à venir
Plein la fenêtre
De l’air frais à partager
J’y puise l’encre
De mes poèmes
Ce que le troupeau déteste
Ce n’est pas l’opinion en soi
Mais ce dont il est incapable
Penser par soi-même
Kernanet
Mise en page de Sybilla / Image web trouvée par Sybilla
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D'une succession de mots naissent des phrases qui font des histoires de tout et de rien....
"Alain"