Il suit lentement sur un fil bimillénaire Au prix, très souvent, d’équilibres impossibles les journées rétrécies et le temps lapidaire Qui s’envolent, en lassitudes impassibles
Perles de souvenirs d'un passé diadème Quand les rires jouaient sur la crête sensible D’un amour évident comme le théorème Énoncé au passé du fil d'un jour paisible
Il n'attend qu’une aurore éclairant ses volets Pour basculer sur le doux versant chaleureux Où les fleurs ont parfum des étés envolés Quand la rosée s'emplit de rayons lumineux.
Mais ce temps basculant comme un cheval de bois Il suit tout simplement ce fil bimillénaire Tout en cahin-caha, sans demander pourquoi Un peu vers l'avenir souvent vers cet hier.
---------------- "Ce qui a le moins vieilli en moi c'est ma jeunesse"...Et il escaladait l'échelle qu'il avait appuyée à rien pour aller marier une girouette au vent