Contre la maladie de Parkinson.

C ontre un crabe odieux, je me suis insurgé
O ubliées mes douleurs, je suis rasséréné.
N 'entends pas ce soir jaillir le fol espoir
T out rayonnant de joie, quand chante ton miroir,
R eflétant le bonheur pour écarter tes craintes
E mprisonner ta peur, quand tes pas nus s'éreintent.

L eurs empreintes dévoilent tes tremblements passés
A u vide étincelant, ton chant s'est élancé.

M esure dans le temps, tes progrès infinis
A ux escaliers des ans, nos marches sont unies.
L 'avenir t'appartient, tu es un combattant,
A voir la volonté d'échapper au néant.
Donc tu es un gagnant, tu n'es pas un perdant.
i ndicible espérance, tu dessines l'espace,
E n quête de ton rêve et ce jour il t'enlace.

D épasse cette angoisse et cueille ce matin
E n un soleil levant, l'horizon qui t'étreint.

P ourras-tu rejaillir et enfin rebondir ?
As -tu toujours l'envi' de vouloir t'en sortir ?
R eprends ta vie en main, ne te laisse pas couler,
K ing tu es, mais surnage, en l'océan qui luit.
I nsoumis tu t'élèves, échappe à l'ennemi,
N ourrissant tout ton être en un sang purifié,
S cintille en ton regard les couleurs de la vie
O ù je sens ton coeur battre en sa course infinie,
N aissance de l'aurore et s'envole ta nuit.

Pascal.
Bisous à toutes et à tous.