Cassandre
Il n'y a plus de paix pour moi où qu'on se trouve
Et j'entends en tous lieux sangloter les saisons.
Que ce soit en automne ou aux temps des moissons
J'entends l'humanité hurler comme une louve.
Où sont les temps bénis que l'avenir nous couve ?
Je n'entends que des cris dans une horreur sans fond.
Ils viennent dans le vent qui caresse nos fronts...
Jusque dans les chansons le malheur se retrouve.
Les rires sont en pleurs au fond des horizons,
La joie n'est plus qu'un souhait au fond des oraisons,
Et je sens que le monde est convulsé de haine.
La Terre des humains se meurt et se détruit,
Et quel que soit le lieu où mon âme se traîne
J'entends pleurer le ciel au long des longues nuits.
11/08/2006
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)