Je n’entends rien du tout des choses de ce monde,
Des choses qui faisaient la joie de mes oreilles,
Juste un vaste néant dont aucun bruit m’inonde.

Mon regard ne voit plus ces fêtes sans pareilles,
Le bleu du ciel, le vert, ces bonheurs oubliés,
Les chansons d’ici-bas, chaque jour sans pareilles.

Je ne sais plus chanter ces refrains bariolés,
Ces hymnes à la joie avec les mots d’espoir,
Les rythmes entraînants, les douces mélopées.

Où est passé le goût d’apprendre, de savoir,
L’envie de dévorer les secrets de la terre,
Ses mille déceptions, ses courts moments de gloire.

Où sont tous les humains chargés de leurs mystères.
Je suis abandonné à mon triste sort
Avec tous les regrets des choses terre à terre.

Maintenant j’en suis sûr, je suis simplement mort.