GABRIELLE
(Des vers écrits en hâte)

Ah, dés que je vous vis
Que je vous désirâtes
Vous étiez si jolie
L’amour vous déclarâtes
Mes vœux vous acceptâtes
Au festin de la chair
Céans me conviâtes
Je l’avoue d’un éclair
Pantois vous me laissâtes :
A peine passé l’huis
Déjà de vos pénates
La chambre et votre lit
Vous me déshabillâtes
Avant que moi aussi
Fis un tas disparate
Des jupons en folie

Ardente au déduit
Ca vous me le prouvâtes

De la carte du tendre
Toutes les sourates
De vos chants de vos cris
Vous me les récitâtes
A vos jeux érotiques
Souvent vous vous pâmâtes
En première mi-temps
Après que m’épuisâtes
Je vous l’avoue ma Chère
Que là vous m’épatâtes :
Remettre le couvert
Sur l’heure désirâtes
Et à vous satisfaire
Madame en grande hâte
J’eus angoisse d’enfer
Que là vous me brisâtes

Souffrez, ma tendre Amie
Vous glissais-je flapi
Que je quitte l’alcôve
Me rafraîchir la rate
Sur ce vous m’absolvâtes
C’est vêtu en chemise
Je m’enfuis, carapate
Avec gros appétit
Pour une vie spartiate
Qu’encore aujourd’hui
Il faut que je me tâte
Pour devenir mari
De cette scélérate


Je sais ces vers mauvais, conjugués approximes. Que voulez-vous j’en ris, ça doit être nerveux ; promis, je ferai plus……..

Parceval