Ils sont quatre, comme les Mousquetaires d’Alexandre Dumas. L’aigu, le grave, le circonflexe et le tréma. Quatre accents, toujours prêts à modifier le son des voyelles qu’ils suscrivent.
Le plus folklo, c’est le circonflexe qui couvre-cheffe le gratin des cinq voyelles rimbaldiennes. Comme âne, crêpe, gîte, cône et flûte. Au cours préparatoire, on l’appelle chapeau chinois.
Moins populaire, le tréma n’est pas mal non plus dans kärcher, Noël, naïf, maelström et cigüe. On dirait deux mouches jumelles.
Y ne sort coiffé que dans les noms propres comme Aÿ et leurs dérivés. D’ordinaire, il refuse obstinément toute forme de galurin.
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V'là aut' chose