Quand j’ai descendu la colline,
Avec mes pensées, je dessine,
Le monde que j’avais imaginé,
De mille et une couleurs satinées,

Moi qui depuis les ombres venues,
N’attendais que le jour tant voulu,
Pour brandir mon reste de couleurs,
Le peu encore préservé de mes peurs,

Alors depuis les monts interdits,
Revenir en la lumière était prédit,
Avec de simples idées à repeindre,
Encore des lois à devoir enfreindre,

Tant de souffrance à gravir les pentes,
Il fallait bien qu’un jour fût la descente,
Au sommet de la tribu des incompris,
Seul face aux vents des inaccomplis,

En proie aux dires d’en bas et du temps,
Avec des années qu’ainsi je m’attends,
À n’entendre que critiques et jugements,
Pour mes jours que je vis différemment…

LeCrieur…