Bonjour MERDESILES,
Voilà une diatribe assez incisive sur un débat qui ne date pas d'hier. C'est bien écrit et bien formulé et je salue le courage littéraire de ton engagement.
Par contre, si le niveau de vie médian des retraités d'aujourd'hui est légèrement supérieur, de 1,5 %, à celui de l'ensemble de la population, c’est ce qui permet à certains d'avancer que les retraités sont des bienheureux. Mais les chiffres montrent que les retraités ne sont en aucun cas des nantis. La crise, c’est celle du système capitaliste, libéral. Pas la crise des salariés, des privés d’emplois et des retraités.
Ne pas oublier, non plus, qu’une grande partie du bénévolat est, dans notre pays, assurée par des personnes retraitées, tout comme le fonctionnement de nombre de communes.
Ce que l’on constate, c’est la discrimination dont sont l’objet les retraités qui, à l’inverse des autres catégories sociales, ne bénéficient d’aucune mesure de compensation et se retrouvent être les seuls à devoir payer une cotisation d’assurance maladie sur leurs retraites complémentaires et les seuls à ne pas pouvoir déduire de leur revenu imposable leurs cotisations d’assurance complémentaire santé. Seule l’indexation de leur pension sur le coût de la vie leur permet de se maintenir (et non de progresser).
Une petite suggestion humoristique pour conclure : "Puisqu'il faut cotiser plus longtemps et qu'on ne veut pas prendre notre retraite plus tard, il faudrait réformer les années en les faisant passer de douze à quinze mois..."
Excellent dimanche.
ANDRÉ
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Citation :
La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André LAUGIER)