Plume d'argent Inscrit le: 5/1/2020 De: |
Dîner en blanc
Habillez-vous impeccablement pour avoir le sentiment Que tu goûtes la pureté de l'acide du champagne Perversité adorable dans le mirage, Égocentrisme insatiable et tellurique. L'ombre est-elle toujours blanche sur le sol ? Ou de la poussière Ce qui surgit des secondes piétinées Est-ce que cette poussière pleure ? Quand on prêchait une passe imberbe sur les lèvres pincées Entre je veux et je peux, Entre avatars d'espèces nobles aux phrases sordides, L'égoïsme subtil tue votre dernier moment innocent, Je te regarde aussi distraitement Au spectacle avec des petits rôles Je pense : je partirais ! Je n'ai nulle part ! Je t'écoute blanche et raide dans une parure immaculée, La vanité comme collier vaines illusions, Avons-nous perdu l'âme nue parmi les comédiens ? trouve-lui une chemise de neige plus légère, Soit il n'en a pas besoin, c'est paradisiaque, soit il ne le sent pas, Cela ne nous ronge pas l'esprit, cela ne nous ronge pas l'estomac, un diable effrayé Il nous sert gentiment Un humble sourire qui t'achète la gloire et vend ta fierté, Ci-dessus, la lune décore le ciel de papillons de nuit et lors du dîner élégant les bougies sont allumées, Neige avec du coton, Les regards absorbent des souvenirs éphémères Et chacun à son tour Il se fond dans la nuit, Une tache sur les murs et des étoiles sur la clôture, Respirez avidement le goût du blanc, ce n'est pas un lys, La chaux des briques coule des silences et des tourments...
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