Alors...
Ecriture prêcheur dans les nuages blancs
Dans le Théâtre de l'écriture ,sous la lumière blanche de sa page
Une partition
Voir les notes comme des personnages
comme le lecteur imagine voir les personnages
Ecrire les notes d'un crayon de cordes, de claviers ,de touches
Dans la solitude d'un champ de coton ou bordé comme vague qui passe en dessous
le matelas quand elle s'écrase sur le sable
Un papillon qui a pris ton oeil à l'aube pour une fleur qui s'ouvre
ALORS
Ce soir je me suis arrêté sous le réverbère d'automne
Sous les lampions des feuilles d'automnes
Je ne les ai pas entendues tomber
Trop occuper à regarder leurs robes
Pas quand elles tombent "la veste"
Je les garde dans mon herbier
Mon vestiaire
Les branches porte manteaux
Garde robe
Le cintre :partie du théâtre située au-dessus de la scène
Où l'on remonte les décors :pour la prochaine saison
Les jours déclinent mais la nature décline
Donne plusieurs formes
Une désinence verbale pour les feuilles
La couleur quand elle s'en va
Et voilà que l'homme s'y intéresse
Quand c'est le vert du printemps
C'est le mot printemps qui a la vedette
Aussi prendre quelqu'un sans vert c'est le prendre au dépourvu
La feuille d'automne est une pomme d'amour
Teints de jaune et rouge
Une feuille qui brunit , couleur Terre
Puis le vent du globe , le rugissant la souffleuse
Une feuille qui tombe comme la neige
On n'entend pas non plus son bruit
Tant qu'il y a des feuilles l'homme garde espoir
Puis il sait qu'elles vont tomber
Parce que le sol est jonché
L'homme une belle rue toute propre
Effacer la chute
Je n'ai pas entendu les feuilles tombées
C'est l'homme qui fait grand bruit à son sujet
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domi.gondrand@laposte.net