Ce qu’on n’a jamais su concernant cette histoire,
C’est, au fond, si la rose adulait son miroir
Et si le petit prince à la cage dorée
Ne l’encapuchonna que pour la posséder.
Peut-être était-ce lui, l’handicapé du cœur !
Lui pour qui - verbe avoir - glorifiait le bonheur,
Tout en mots délicats pour ne point la froisser…
Il n’en pensait pas moins : les fleurs sont des objets !
Ou peut-être était-ce elle, angoisse ou vanité ?
Elle qui du - verbe être - un jour déracinée,
S’était faite à l’idée qu’un amour véritable
Ne pouvait aller sans un abri confortable.
Mais qu’importe au final, cette rose éperdue
Ou dix de retrouvées (quand on s’avoue vaincu…)
J’ai toujours préféré, comme dans la chanson,
Les pétards aux pétales et un peu la boisson…
Au diable son parfum qui flattait mes narines,
J’aimais lorsque mon corps tamponnait ses épines !
Ce n’est pas une fleur qui a perdu son âme
Mais bien - cela s’étend - la plus belle des femmes.
Et je joue au poète à demi romantique
Pour vous parler d’amour, de celui qui vous pique
A tel point que, parfois, au coeur des cicatrices,
On peut apercevoir des quatrains qui fleurissent.
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"Le monde a soif d'amour : tu viendras l'apaiser." A. R.