Dévotion au tertre de mes souvenirs.
Le silence du tertre.
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Ô mon pays natal! Ô ma terre promise! Ô mon séculier fief!
Me voici revenir pour voir noyers, platanes, saules, myrtes et ifs,
M'imprégner de mon beau pays et ma splendiide paysannerie,
Et étancher ma soif d'une eau limpide de notre séculaire puit.
Jamais je n'ai oublié la douceur des belles années de ma Jeunesse
Quand dans ma chambre à travers la fenêtre embuée, les jours de joliesse,
Je contemple, chaque matin, le tertre majestueux et silencieux,
Planté au milieu de la plaine, imposant et non belliqueux.
Je me souviens quand petits, mon frère et moi escaladions cette éminence,
A bout de souffle, nous peinions à rallier sa surface Quelle jouissance !
Ce n'était pas l'Everest, mais il nous paraissait en tant que tel,
Même si sa hauteur ne dépassait les soixante pieds d'une pucelle.
O! tertre de la nostalgie, me revoici encore une fois venir t'admirer,
Et dans le dédale de mes souffrances frayer un étroit chemin pour te revisiter,
Pour me ressourcer du beau temps qu'il faisait de l'époque épique
Et m'enivrer des odeurs des herbes, camomilles, véroniques et colchiques !
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© Salah...   1er Novembre 2024
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Quand on a l'esprit élevé et le cœur bas, on écrit de grandes choses et on en fait de petites.
Albert Camus