Au revoir Adeline !
Je vous reconnais par vos mots qui ont dormi au fond du printemps
Sous des feuillages, que jamais, s’ombraient les rêves hors du temps
Je vous découvrais parmi les branches à la chaleur de votre plume
Dans le bon air de votre grande poésie, j’ai airé sous votre brume
Dans la faiblesse de vos silences je m’y suis couchée d’une pensée
Car vous étiez pour moi l’espérance d’une grandes d’âme estimée
Vous étiez dans la vie même, des froissés de vos habits, mystérieuse
Vous me donniez la fièvre de soulever le lit des lettres mélodieuses
Je vous ai foisonné dans ma poésie, a quelques reprises, soutenue
Lorsque vous veniez danser entre les mots sans aucune retenue
Je vous ai, Adeline, reconnu aux larmes de résonantes qualités
Aux âmes de vertus remplies de profondeur par vos communiqués
Au dernier souffle de l’automne votre cœur s’est interrompu
Sous les feuillages parsemées de sensibilité en mots accrus
Dans l’ombre Joël vous tendait mains dans la lumière
Celle dont vous avez ensoleillé sur votre chemin en prière
Au revoir Adeline !
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.