J'aime tant la campagne...
Attelés au timon deux fois deux chevaux bais
Tirent une charrue expulsant leur haleine.
L’homme seul qui les suit dirige sans grand peine
L’équipage employé dans l’effort sans rabais.
Ce preux Pyrénéen va semer des Tarbais
Qui donneront le plat qu’on aime en Aquitaine.
Dans un coin plus à l’est en région peu lointaine
On y fait tout pareil le cassoulet épais.
Dans ce champ labouré nul ne voit la moindre herbe
Et la plaine au soleil y paraît fort superbe.
L’homme entend tout au loin le clocher retentir.
Il actionne la bride et pique aussi la croupe
Des chevaux trop tentés de soudain ralentir.
« Nul ne chaume en plein chaume ! Alors allez la troupe ! »