LÃ -bas, dans la montagne...
Aux confins de ce pré se trouve une cascade
Qu’alimente un filet devenu vrai torrent.
Cette eau venant des monts est un cours apparent
Où le berger fait boire un troupeau sans foucade.
Il faut dire au lecteur, parfois pris de tocade,
Que ce rite ancestral lui vient de son parent.
On fait ce vieux métier et se veut déférent
Des principes anciens conçus sans barricade.
Vous qui dévorez là ce texte vénérable
Dites-vous bien que l’être est souvent vulnérable
Et que son seul salut n’est dû qu’à sa ferveur.
Si le bain quotidien se veut seul rite à faire
A la cascade alors prenez ce bain sauveur.
La brebis égarée doit surtout se refaire !