Ce poème est dédié à Maryjo
dont je viens de lire le joli texte...
Retour à Venise
Sur la Place, il y avait, quand, au petit matin,
Dans la brume de mer s'endort la foule immense,
Un café dont le bar accueillait notre errance.
La lagune ouatée couvait notre destin.
Sur la place déserte au marbre adamantin,
Les pigeons de Saint Marc esquissaient une danse
Et quelques carillons décoraient le silence
De leurs notes perlées, de leur son argentin.
J'avais un expresso, et toi un café crème,
Nous n'étions que nous deux à parler de poème.
On se tenait la main en récitant des vers.
Je m'en suis retourné dans la Cité des Doges.
Mais du haut des clochers, mon vieux coeur en hiver
A entendu sonner un glas à ses horloges...
17/03/2007
Mise en page de Sybilla / Image web trouvée par Cyrael
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Avec mes amitiés
Alain
Pour voir mon site : Mes vers à moi
""- Ah ! Monsieur ! Que seraient les hommes sans les femmes ?
- Ah ! Madame ! Ils seraient rares ! Très rares !""
(Mark Twain)