Au plus profond de mon esprit,
Les souvenirs s'entrelacent,
Comme des fils dans une prise,
Vouloir les bruler...
Un à un.
Je voudrait évacuer la rage
Oublier vraiment qui je suis
Grandir enfin
D'une enfance meurtire
Toujours et toujours,
Dans le gris ou dans le noir
A ramasser des coups
Ne pas valoir un seul sou.
On s'accroche a ce qu'on peut
Complètement incompris.
Des visages autrefois familiers,
Maintenant flou et peu clair,
Des masques qui hurlent
Des ombres qui grognent
Tous devenus des zombies
Qui rient de leur grand bec
Des oiseaux de malheur
Issus d'un même nid
Des noms perdus
Insignifiants
N'ayant plus aucune similitude
Ne connaissant plus,
Ni Dieu, ni lunes...
Alors que le temps continue de tourner.
On peux mourrir ou tout oublier,
Voir y passer sa vie
Et ne pouvoir rien en tirer.
Maintenant perdu dans le passé,
Tout disparait
Avec tout mon chagrin
Dans un album foto
Que je n'ouvrirai plus jamais.
J'essaie de tenir bon,
J'essaie de fuir
Je ne veux plus les écouter,
Ces chansons tristes
Que je m'interdit de chanter
Et dans ma tête ce bruit,
Ce tic tac terrifiant
Ce bruit de métal qui fait peur,
La violence des coups de ceinture
Vouloir les fuir
Dans une gare ou les trains
Partent et arrivent sans fin.
Marcher sur les rails, pleurer
Y jeter mon âme
Ou tout le poids d'un monde
Tu voudrais que l'orage cesse
Mais gronde les ténèbres
Plus forts!
Arrivent alors les démons.
Je voudrais qu'ils sortent
Qu'ils s'évaporent de ma tête.
L'oubli fait partie de la vie,
Un flux et reflux naturel,
D'un renis maternel.
Il faudrait bien que ca cesse
Couper le cordon ombilical
Vider ce liquide amniotique
Renier ma patrie.
Faire le tri des déchets
De leurs ovules sataniques
Cette odeur donne la migraine
Il me faut du courage
Alors je vais garder ce que je peux,
Et chérir les moments qui restent,
Ne plus les laisser pour cadeau
A supporter ce fardeau
Abandonné.
Tourner cette page, je le ferais
Pour moi.
Reflux d'un passé
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Il est grand temps de rallumer les étoiles!
