C’est depuis ce jour-là que la nuit me transborde
Vers des lieux confinés où l’ambiance déborde.
Je circule transi parmi de beaux festons
Montrant des cavaliers serrés dans leurs vestons.
Les filles délurées tirent sur leur liquette
Quand icelle dépasse un peu de la jaquette.
La troupe se démène au son du galoubet
Instrument de Provence annonçant le barbet.
La faconde est de mise en ce lieu de rencontre
Où personne ne dit ni le pour ni le contre.
On y est dans l’entente et la répartition
Qui fournit à chacun la bonne partition.
- Mais que fîtes-vous lors en cette cavalcade
- Où chacun dit de l’autre être un bon camarade ?
- Aviez-vous pour paraître un permis de transport
- Qui vous laisse voguer sans montrer passeport ?
- Ou bien celâtes-vous votre noble origine
- Camouflant de la sorte où vous prîtes racine ?
Peu m’importe en ce lieu de vous dire mon nom
Car en toute région on hèle mon prénom !
Je l’ai même altéré par un beau pseudonyme
Pour camoufler ainsi tout de mon patronyme.
Allez donc sur la toile où circulent les gens !
Vous m’y verrez, sans doute, avec plein d’entregents.
- Partageons désormais par féale tendance
- Un univers factice où l’heur est dans la danse.
- Donnons-nous donc la main pour fortifier ce lien
- Et prouver que l’entente est de groupe abélien.
- Alors signons ici pour ratifier ce pacte
- Qui dit que désormais on est au dernier acte !