Ah! tu viens de m’offrir un « extrait » de ton âme,
Un parfum délicat et non pas envoûtant,
Qui ne suffirait pas à combler un amant.
Ton amitié offerte est une chaude flamme.

Cette flamme veux tu que nous l’entretenions
A l’aide de nos mots et sans même nous voir,
Même si nous restons dans notre tour d’ivoire,
Veux tu sceller ici cette très chaste union ?

Et qu’importe après tout la double différence
Du sexe et de notre âge, puisque cette « liaison »
S’appuie sur le constat que tous deux nous faisons
D’un amour partagé et d’une convergence.

Car tous deux nous aimons, c’est vrai, la même chose:
Dire de notre mieux et poétiquement
Ce que nous ressentons, et si profondément,
Devant un bel amour ou devant une rose !

Profitant il est vrai des atouts féminins
La grâce, la douceur et la délicatesse
Tu manies chaque mot avec une finesse
Dont je suis bien privé…. Je reste donc un nain !

Quoiqu’il en soit, pourtant il faut que je te dise :
Avec toi je n’espère pas rivaliser
Te lire me suffit ! Tu dois réaliser :
Tes poèmes, pour moi, ce sont des friandises.

Adn 29.07.07