Re: La fièvre du désir noir: La fumée du vent...
ECHO
Sur les toits des villages,
La voix apporte son Nom
Aux tuiles des maisons.
Le vent bat l'orage
Le ciel vole à travers les saisons
Il reste au temps sauvage
La toile des nuages
Des rideaux d'abandon
Un ruban de parfum rouillé
Entre les doigts mouillés de la terre.
Poète !
Lie les gerbes du passé et tresse les ailes
Aux champs qui courent des épis blonds !
Donne la main à la mer
Aux yeux de la lanterne étoilée du ciel,
Le sang a bu la terre
Les marches ont gelé le sol
Les rivières viennent aux galets,
Un pétale qui s'endort
Un fond qui perle.
Vers le temple abandonné
Hier, de mes jours qui se levaient,
Les murs luisaient d'un rayon.
Au firmament, sur un banc oublié
Le tonnerre a tremblé
Les larmes sont passées.
La nuit noire qui se tient là -bas
Se ferme,
A l'immortelle
Qui a jeté un rêve
Au fond de l'eau pierre
Pour que les autres viennent
Eternels
Dans un sillon de verre.
EMA
"AU CHANT POETIQUE" d'EMA et de BIBI
(bibi va remettre ce titre, à la place de "je vis en Floride" mots qui commencent le chant, peut-être même y mettra-t-il les couleurs, chose que je n'ai su faire, alors je lui ai passé la main).
Mon cher Ami Poète,
Kader, merci d'accepter d'ajouter ta plume à la nôtre. Tu es le BIENVENU !
Quel immense plaisir pour nous de te recevoir dans ce Chant avec tes beaux poèmes !
Retrouvons-nous UNIS au milieu de nos promesses. Que la poésie vive, comme j'aime que les choses vivent. Qu'elle n'altère rien en nous.
Rejoins-nous, mon Ami, autour d'un grand feu qui brûle la nuit dans le désert.
Viens des étoiles de ton Pays. Assieds-toi à nos côtés, sur le sable chaud d'un rêve commencé.
Dis-nous tes poèmes. Chante-les haut, pour les mots sans frontières, pour la suite des eaux qui ne termineront jamais.
Très beau poème, mon cher Ami que tu as mis sur cette page, qui égale les profondeurs que j'aime atteindre. Ne change pas.
Tu ne brilles pas de vouloir briller... tu resplendis de talent !
EMA