J’avais posé mes idéaux,
Je ne devais point les trahir ;
Ni pour un corps un peu trop beau
Ni pour goûter quelque plaisir.

Je voulais, de suite, connaître
Ma jeune vestale, ma femme ;
Je ne voulais pas, comme un traître,
Faire l’amour sans état d’âme.

Et fier de mon respect pour elles,
De puceau, je suis resté vierge
Tel un impuissant sexuel,
Un Touareg attendant la neige.

Je sais, il n’y a plus de vierges.
J’ai aimé, j’en eus trop de peine :
Ma muse avait connu la verge !
Dans ce cas pourquoi pas la mienne ?

Avec les femmes de mon temps,
Je vis les désirs capitaux
Mais je garde comme un enfant,
Cachés en moi mes idéaux.

je pense que si tu as des idéaux qui gèrent ton vécu tu n'es pas obligé d'entrer dans le moule car je considère un peu cela comme une forme d'hypocrisie pour le style

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@ textes protégés

Citation :
J’applaudis fort Byhel et surtout ne change jamais.
Allons au suivant, c'est un plaisir de te lire.

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-Combien d’êtres humains ignorent qu’ils n’ont d’humain que le nom ?
Henry Tena Gil

merci pour ce bel ecrit

j'aime beaucoup ton style et les sonorités de ton texte, quant au contenu il est vraiment très intéressant.