J’ai vu ce bâtiment, figure emblématique
L’opéra de Sydney, connu du monde entier.
Voilier ou coquillage, assurément altier
Il provoque en chacun, un Ă©tat extatique.
Né des mains d’un danois, maître es architecture
Il vogue sur la baie, impérialement.
Chef d’œuvre intemporel, il est royalement
Pour toute l’Australie, un haut lieu de culture.
Vaisseau majestueux, à la manœuvre armé
Au gré de l’aquilon, emplissant sa voilure,
Il fendit l’océan. Quelle grisante allure !
A ce seul souvenir, qui ne s’est point pâmé ?
Embarquant larghetto, sur le pont du navire
Nous convergeâmes tous, vers le bistrot Mozart.
Y retrouvant ainsi, gaiement l’homme de l’Art,
Avant que le Barbier, forte ne nous chavire.
Pour l’honneur d’un souper, au palais coréen
Nous suivîmes longtemps, notre guide bohème.
Ce repas épicé, vraiment fut un poème !
Nous en pleurons encore, amiral Phocéen.
Crescendo poursuivant, sur la nef musicale
Ce merveilleux voyage, en quĂŞte de frissons,
Le strip-tease soudain, de mâles polissons
Nous comblât pleinement. Une amusante escale !
C’est donc dans le Trouvère, imperceptiblement
Que nous ressentirons, l’émotion suprême.
Bien que drame émouvant, d’une tristesse extrême,
Le zénith du week-end, irréfutablement.
Lorsque decrescendo, s’acheva le périple,
Par l’abnégation, d’un Sultan au sérail,
Nous prîmes l’avion, pour rentrer au Bercail
Enrichis de musique, un bonheur de disciple.
Le 26 aout 2007