Vidée
On ta jeté un mauvais sort,
vie au goût de mort,
z ‘ont été fort
dans tout les sens ton âme se tord…
Merlin a agité ses mains,
se vide tes veines et ton cœur,
sang dans le bain,
doucement tu meurs,
un mal ou un bien
trop tard pour les pleurs…
Mais un autre destin
frappe à ta porte,
c’est l’amour et le chagrin
qui accélère ton aorte,
c’est pas vrai, putain
pourquoi t’infliger de la sorte…
Hô, petite sœur,
tes larmes ne pleuvent plus
figées dans le temps, dans les heures
elles ont disparues,
tout n’est que leurre,
mais rien n’est perdu,
accroche toi à cette lueur
qui te cries, vaincre au lieu d’être battu…
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