Plume d'argent Inscrit le: 2/10/2007 De: dans un coin de ta poitrine (Lille) |
Pour cette Rose noire (Randa) Chère Inspiratrice,
Si j'ai ressorti ma plume, Prêt à écrire le soleil et la lune, C'est que pour toi je flanche. De cigarette en cigarette, De nuit blanche en nuit blanche, Après toi mon amour s'arrête; Toi et tes divines hanches Qui m'est tombée du ciel Tel un ange.
Cela s'est passé un matin, Alors que j'étais en plein réveil; De cette nuit passée à l'éclat de ton teint, Jamais je ne pus trouver le sommeil. Je ne dormais pas Et pourtant, je vivais un rêve; Nous venions de mener ce tendre débat Où j'ai découvert ta vertu. Je ne dors toujours pas, Car tu es belle et j'en crève, Quand tes lèvres m'ont parlé tout bas, Seul mon coeur t'as entendue.
Moi, Te voyant au fond de ce puit d'ennui, Le visage meurtri par l'effroi, J'imagine devenir le drap Qui te couvre la nuit Et les moment où tu as froid. Songe à moi comme ce doux vent Caressant ta peau quand tu as chaud; Comme le plus satiné des mouchoirs Essuyant ton visage les soirs Où tes sanglots coulent à flots.
Cela faisait pas mal de jours Que je nous imagine en secret, Loin des regards indiscrets, A vivre sous le plus beau jour Dans une passion qui vient à peine de se créer. Je vois ta main dans la mienne Et tes yeux dans les miens, Une merveilleuse scène Promettant de sublimes lendemains.
Car si le soleil se lève, Ce n'est que pour mieux te voir; Et si le jour s'achève, C'est pour que naisse l'espoir De te revoir, Encore et encore, Encore et toujours, Corps contre corps Et joue contre joue.
Si j'étais ce formidable poète, Si je savais ramener l'été en hiver, Que mes rimes frappent comme un tempête Et grondent comme le tonnerre, Si vraiment j'étais ce poète, Cette déclaration à coeur ouvert, Je te l'aurais faiteen un seul vers.
Randa, Toi et ton charme ineffable, Tu as beau aimé ou haïr mes mots, Ce poème n'est qu'un grain de sable De tout un Sahara d'amour; Je te le réserve comme une fable Où je serai le désert Et toi le seul puit d'eau.
Organik
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