Figé sur son bout de trottoir,
L'air abattu, la mine noire,
Sa sébile en ostensoir,
iI reste là sans trop y croire.

Les gens pressés(..suis en retard..),
Passent devant lui sans un regard,
Et lui, les yeux un peu hagards,
Se recroqueville dans son mouroir.

Son compagnon, un chien bâtard,
Dort près de lui, pauvre avatar,
Tranquillement et sans savoir
Que demain il sera trop tard.

Les journaux diront demain soir:
"Encore une bien triste histoire"
Deux ou trois lignes en guise d'au revoir
C'est peu pour tant de désespoir!

Il est tellement vrai ton écrit!....Quel bel hommage à tous ceux qui se recroquevillent dans le froid de nos trottoirs et de nos rues!....

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Oui..notre société est de plus en pus individualiste
et laisse les plus faibles à l'écart!

bel écrit qui j'espère fera réagir pas mal de personnes à l'approche de l'hiver
et à toi

Hélas triste réalité à laquelle nous sommes confrontés.
Mais nos gouvernants ont bien d'autres préoccupations
que le sort de ces pauvres gens. J'ai bien aimé cet écrit!


Caly

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Joli poème avec ce regard attendrissant vers ce SDF.

J'oeuvre depuis 10 ans aux restos du coeur et je connais bien ce que tu évoques, car c'est un souci quotidien. Cependant nos villes ne sont pas les trottoirs de Calcutta (que je connais également) où la misère est endémique. Evidemment ça n'excuse rien.
Shangaan

Merci pour ta remarque..
je me doute bien qu'il y a d'autres sociétés plus miséreuses que la notre.
c'est pour ça aussi que nous attirons tant de regards de convoitise..
je crois au partage sinon notre univers ne sera bientôt plus vivable!
amicalement
GALIA