Minuit,
allongée dans ce vaste lit
Le désespoir m'envahit
Engourdit ma tête, engourdit ma vie
Tu m'invites à te rejoindre, ennemie

M :
" Viens, donnes moi cette vie qui te fais mal
Viens, entres dans mon cercle infernal
Viens, vends moi ta peur, vends moi tes cris
Tu ne sentiras plus rien là d'ou je suis"

A :
" Quoi ? tu voudrais m'arracher le coeur
Me prendre mes derniers instants de douceur ?
Sûr, la vie ne me fais pas de cadeaux
Mais j'attends de voir le plus beau "

M :
" Petite effrontée,
Ne sais tu pas que c'est moi qui décide ?
Tu m'as appelée à ton secours
Ne vois tu pas que je suis ton dernier recours ?

Ta vie est triste et misérable
Je n'ai pas à me sentir coupable
Tu n'es pas née sous une bonne étoile
Trop tard, tu es pris dans ma toile "

Je hurle ma douleur,
Tu m'as pris dans tes filets
J'implores, j'implore moi pauvre esclave
J'implore ta clémence, cruelle démence

Et la colère du vent déchaine ma tempête
La souffrance, tenace, coule dans mes veines
Je déplois tout ce que je peux de haine
Laisse moi, je cris à perdre haleine...

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Enfin, tu dépose les armes
Le calme est revenu
Aurais-tu un tant soit peu une âme
Pour que mon jugement soit suspendu ?

Ce soir, j'ai livrée mon dernier combat
Epuisée par tant de mépris
Mais s'il le faut je me rebattrais contre toi
Et à la mort, j'ai choisi la vie