Seul, dans cette nuit trop noire,
Qui coule si lentement
Mes yeux fixent cette flamme
Qui tremble doucement.
Jeux fous, d'ombres et lumières,
S'allongent sur les murs.
Des dessins faits de maladresse,
D'éphémères êtres obscurs.
Tu brûleras ton corps jusqu'à la fin
Doucement tu t'éteindras,
M'oubliant, esseulé, dans son sein
Son noir épais, m'entourera.
La lune, ma sœur, éclairera ma nuit
Avec ses blanches lueurs.
Les yeux chercheront ce que je fuis,
Ma triste vie et ses frayeurs.
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...