Il a toujours vécu
dans sa vieille maison.
Assis sur le perron
il regarde l'horizon.
Comme souvent coiffé
d'une casquette usée.
Une silhouette fragile
et qui pourrait casser.
Il parle d'une voix calme,
il n'est guère pressé.
Mais quelque chose le quitte,
on le sent fatigué.
Il confesse à mi-voix
sans gêne et sans façon
qu'il a parfois du mal
à tenir un crayon.
Et même quelquefois
s'il ne trouve pas ses mots,
il en sourit, serein,
et dit qu'il les attend.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.