Trois heures du matin
il ne dort pas encore,
et il le sait d'instinct,
il verra poindre l'aurore.
Un trouble apparait,
le regret, l'anxiété,
la vision qu'il avait
des êtres est déformée.
Surgit l'inaccompli,
souvenirs inutiles,
et il revoit sa vie
et ses moments fragiles.
La nuit, maison hantée
qui n'offre aucun refuge,
sentinelle aux aguets
et du songe transfuge.
Sommeil du juste fait place
au qui-vive du penseur;
ses sens s'aiguisent vivaces
mais il reste spectateur.
Son corps inquiet, en veille,
ni repos ni abandon,
son âme qui sommeille
d'une étrange déraison.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.