Ophélie dans l'eau se mire.
Apercevant dans ce miroir
un ange descendu la voir,
innocente elle l'admire.

Son âme égarée soupire.
Comment pourrait-elle savoir
que de tant de désespoir
sa pensée n'est que délire?

Et son coeur d'amour expire.
Ne lui reste en reposoir
que cette pâle clarté du soir
et l'onde amie qui l'attire

Elle croit l'entendre rire.
Ce n'est que le murmure noir
de la mort en éteignoir,
et dans ses bras elle chavire.

GALIA

inspiré, bien sur, du personnage Ophélie dans Hamlet.......

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

J'aime beaucoup ton poème!

Ophélie est un personnage complexe de l'oeuvre célebrissime de Shakespeare. Je ne sais pas si tu as vu son adaptation au cinéma par Kenneth Brannagh (1996), mais je trouve que c'est carrément du génie!

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Sólo es posible avanzar cuando se mira lejos - José Ortega y Gasset
(on ne peut avancer qu'en regardant loin)

Elle croit l'entendre rire.
Ce n'est que le murmure noir
de la mort en éteignoir,
et dans ses bras elle chavire.
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pour un triste sujet la lecture est délicieuse !

dis Baudouin..
Ophélie comment...????
et puis (de) Winter c'est plutôt milady chez Dumas ( Alexandre, pas ...l'autre télévisuelle....)

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

merci pour cette belle lecture

et bien cette folie aura porter fruit pour faire rire notre ami Beaudoin et cie !!!

une très belle lecture !

La folie d'Ophélie se terminant en fou-rire... voilà qui est original...

Ton poème est magnifique, avec des mots pleins de musique...

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

MERCI
roky
douceur
Hesperance
pour votre lecture amicale

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

Tu me redonnes des envies de relire Hamlet!

Bravo pout ton poème!

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Ben sûr, enfant de Polonius! Mais qui donc est cet Hamlet que j´expire du pécher d´autrui ?
"Ciel, amour, liberté. Quel rêve ô pauvre folle !
Tu te fondais à lui comme une neige au feu,
Tes grandes visions étranglaient "ma" parole,
Et l´infini, terrible effara ton oeil bleu.
(Rimbaud ca me dit quelque chose)
Une inspiration bien au diapason de la scène. Merci pour cette lecture.

Merci à Kendor de l'avoir repêchée !

Une magnifique et romantique évocation.

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Bravo chère Galia: seize vers et que deux rimes. Tout un exploit.

Amitiés,
LeCrapaud

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Saute crapaud, les chemins sont beaux,
En été y’a pas d’cahots,
L’hiver en bedaine, don daine,
L’été en buggy, don dé.


(Vieille chanson scoute)
LeCrapaud

une belle inspiration et moi qui apprécie trop les tragédies tu en as fait une merveille, j'adore

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