Et il a mal au ventre de la faim qu'il n'a pas.
Il a les os gelés du froid qu'il ne sent pas.
Il aimerait pleurer mais il ne le peut pas.
Car cette histoire qu'il lit est si désespérée
qu'elle griffe son coeur de ses mots acérés,
et elle ne laisse place qu'aux larmes asséchées.
Mais à chaque chapitre peu à peu il apprend
qui il est, d'où il vient, quels sont ses sentiments
sur les hommes et les femmes, les bons et les méchants.
Il découvre égoisme et générosité.
Difficile d'être soi et l'espace laisser
pour entendre l'autre voix elle aussi s'exprimer.
Depuis qu'il lit ce livre il sait qu'il y a en lui
comme une étoile vive qui éclaire sa nuit,
au profond de son âme une conscience qui luit.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.