TAM TAM de nos cités

Une fenêtre s'ouvre sur un ciel plombé
Des grains de sable nomades, sans destin,
Ereintés par la guerre, la soif et la faim
S'agglutinent sur des morceaux de papier...


Ici, dans la maison à palabres de quartier
Le jeu a repris en silence sa marche pipée
Les masques tombent, le vent s'est évanoui,
Et chacun referme son histoire dans sa nuit...


Dans leur village les femmes versent le thé
Eux, ils sont partis à pieds, oasis ou mirage,
Ils ont fait la traversée dans un bateau rouillé
Ont bravé le long fleuve reptile et ses orages...


Regard pur qui peu à peu déroule ses anneaux
Celui du chef de tribu, griot et vieux marabout,
Pieds nus fumant une drôle de pipe sans bout
Près d'une barque figée sous une tente sans eau...


Le jeu a repris en silence sa marche sans pitié
Le tam tam dans les tempes gronde et résonne
Chacun sur sa solitude et sa destinée va danser
Et la fenêtre se refermera, sur la nuit africaine...





sylvia

(photo : atoll de Fakarawa, mars 2007)

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Laissez l' esprit prendre toute son ampleur

tout simplement ma gnifique
comme si quelque chose venait de finir
chacun dans sa solitude et sa destinée

c'est comme ton départ
celà me rappelle tes mots
mais vinedra un jour
ou tu reviendras lorsque ton coeur t'appellera...sur OASIS !

Merci de m'avoir fait vivre d'espoir par ta belle poésie chère Sylvia
souvent je me rappellerai de toi.

Je t,attend au Québec !

merci pour ce voyage au son des tams tams

Mille tam-tams criant misère et désespoir. Ne fuis jamais le doux appel du plus beau de tous, celui de ton coeur !
A ma larme qui roule trouve mon sourire.

Magnifique. Tu fais tout pour nous faire regretter ton départ... jusqu'au bout. Tu nous fais vivre cet instant de la vie africaine "comme si on y était"...

Amitiés
Clo

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Désolée, mon état de santé ne me permet plus de faire les mises en pages de recueils.

Le Tam Tam répand la nouvelle du départ..
D'autres horizons t'appellent..
que le chemin soit beau
et le retour joyeux.
les amis attendent toujours le voyageur,
son carnet plein de récits..
mais ..le coeur se serre de l'absence.

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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.

Pas de commentaire.

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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...

J'ai du mal a savoir que c'est ton dernier poème Sylvia nous allons te regretter mais je respecte ton choix donne signe de vie de temps en temps plein de bisous Sylvia

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Que dire, divin dernier poème...
Vous allez me manquer, toi et tes poèmes...

ma Sylvia

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tatsy

"D'une joie même, le souvenir a son amertume, et le rappel d'un plaisir n'est jamais sans douleur" Oscar Wilde

http://tatsy-entre...

Comme Hespèrance je dirais que ton dernier poème (provisoirement , je l'éspère), ne peut que nous faire regretter ton éloignement , tant il exprime avec force la beauté de tes sentiments.
HONORE

Dans tes mots
j 'ai trouvé des lumières
Dans tes poèmes
j'ai trouvé des chants d'espoir
Dans tes passages
j'ai reçu des cadeaux à chanter
Va bien
Va loin sur ton chemin
Va doux
Et reviens nous au gré de tes jours

Paul

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Copyrightdepot.com

"Il arrive qu'...une main ouvre un nouveau chemin
Tout se gomme tout se pardonne
Et l'on voit soudain reverdir, refleurir
Notre espérance en l'homme"

Claude Nougaro

[i...

Sylvia

n'oublie pas en fermant le fenêtre

de laisser parfois passer le sirocco

et ses grains de poésie

venant d'une Oasis

où tu as poser un instant tes bagages

pour savourer un moment de quiétude...

Envoi nous quelques pensées de temps en temps

si t'as pas de tam-tam

envoie des signaux de fumée

Y à bien un nomade d'oasis qui les verras




PS:Bon vent ma belle ....largue les amarres...

Gavroche...

une description très touchante d'une misère que l'on ne peut éviter, elle est là à guetter, à s'imposer et les africains se rendent serviles à son impact et sa volonté ! point d'oasis, point de rêve, point de bonheur quand l'afrique s'enferme sur les ruines de la guerre au son du tam tam

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@ textes protégés

Merci pour vos mots de sympathie qui me touchent beaucoup, pour les commentaires déposés sur ce poème.
Consciemment ou inconsciemment l'esprit est toujours en quête de quelque chose, d'où vient sûrement ce sentiment d'insatisfaction,
il me faut un peu de silence de calme et de retrait pour cueillir dans les arbrisures des miroirs et puis ensuite tracer en profondeur... je sais que vous comprendrez.

"Avant de dessiner un bambou, laisse-le croître en toi..." Lao Tseu

au revoir.
merci de tout coeur pour tout.

sylvia

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Laissez l' esprit prendre toute son ampleur

Cet amour des cités africaines et de la culture africaine , tu es si impreignée que tu nous le transmets avec tant de talent , merci

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MB CANDIDE

Candide : oui, j'ai vécu quelques temps au Congo Brazzaville et en Afrique du nord...
mais c'est aussi dans ces maisons de quartier des cités que j'ai appris à connaître, comprendre et estimer tout l'enrichissement que pouvait nous apporter ces mixités culturelles.

à tous ceux qui m'ont aidé à être ce que je suis, pour eux aussi merci.

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Laissez l' esprit prendre toute son ampleur

Salut Sylvia
Du tam tam j'en joue;percussion africaine le temps d'une nuit de belle poésie entre amis sous la belle étoile!
Merci pôur ce très beau partage
Amitiés
farid

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"Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui"
Manet




Mon blog : http://amedyazamazigh.blog2b.net