Plume de satin Inscrit le: 2/4/2008 De: |
les vieux Deux petits vieux marchaient sur le bord de la route, Ils se tenaient la main accrochés à leur doute Ne savaient ni ou, ni comment, ni pourquoi, ni comment Ce serait quand pour eux viendrait le moment.
Alors ils cheminaient sans jamais se quitter Semblant se rapprocher dans la sérénité, Ils avaient tant vécu, avaient tant partagé Que les autres leur étaient étrangers.
Dans leur maison proprette, tout était rangé, Dans le jardin les fleurs, la tonnelle ombragée Qui les attendait lors des chaudes soirées, Quémandant la fraîcheur tellement espérée.
Ils n'aimaient plus l'hiver, ils n'aimaient pas le froid, Qui gelait leur tonnelle, rabougrissait leurs doigts, Chaque année leur disait un peu plus leur vieillesse; Mais eux s'en moquaient, seule comptait la tendresse.
Ils n'avaient pas peur d'elle, la perfide faucheuse, Elle avait si souvent l'apparence trompeuse Mais ils ne voulaient pas se séparer un jour, Car ils conjuguaient aimer avec toujours.
Et pour se rassurer le soir dans la pénombre, Ils se tenaient la main fuyant jusqu'à leur ombre. Combien de petits vieux trottent ainsi dans le monde, Et oubliés des leurs dans la foule se fondent.
Etrange
|