Plume d'or Inscrit le: 29/4/2006 De: Maroc |
Enfants d'Irak J’ai flanché mes ailes, à voir des cadavres, Desséchés et moulus, d’un sang pourpre sans goût, Bébés et femmes massacrés au coin d’un havre, Mamelons à la lèvre, le rêve fut doux.
Ma femme, mon amour, mon ange aérien, Ma vie, la mort prend d’orages lucifériens ! Naguère, on a rayé des champs de violettes, Où courraient des bombes, déflagraient à l’aveuglette.
Celui qui sans rapport souffre et languit, Par la barbare soif de sang et d’or noir, Ecrit sa légende d’un rayon de gloire, Celui qui sans rapport souffre et languit.
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