illustration Sabin Balasa
Mon aimé, viens en ce monde qui nous attend.
Nous sommes les mêmes qu'il y a cinquante mille ans,
D'ici ou de là , de toujours et maintenant;
Ceux qui nous précédèrent et aussi les suivants.
Tu étais seul alors,
Un creux en ton coeur,
En tes yeux aveuglés
Les horizons perdus.
Cri de solitude
En écho renvoyé,
Ta pensée me cherchait
Et à toi je suis née.
Comme l'eau première
Jaillie de la source,
Comme le chant du ciel
Et les colombes d'or,
Comme les larmes bleues,
Nacrées, de l'aurore,
Me voici mon aimé,
Et je me donne à toi.
J'étais seule alors, perdue en mon naufrage,
Et au bord de l'abîme du temps, otage.
Notre rencontre, magnifique voyage,
Me verra enfin accoster ton rivage.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.