15 01 1985

Et je suis reparti vers des contrées lointaines
Avec mon baluchon et mon croquemitaine
J'ai pris tout de suite une route dans la plaine
Et je suis arrivé à la campagne sereine

Là j'ai emprunter un chemin de terre,
Un sentier qui menait vers la montagne
Et de la montagne j'ai pris une échelle à rallonges
Et je me suis installé sur un petit banc à patère


Et de là j'ai regardé la terre
Il y avait plein de militaires
A cote de religieux gradés
Et tout deux s'entendaient
Pour de temps en temps se faire la guerre
Avec l'aide de quelques financiers

Alors j'ai tourné mon regard vers le haut
Et j'ai regardé très haut très haut haut
J'ai vu de splendides étoiles
Et des astres aux couleurs grises luisantes

Et dans le ciel de temps en temps passent des étoiles filantes

Comme le jour baissait je suis redescendu
Du nuage à la montagne à la campagne à la plaine
Sur cette vielle terre qui a la gangrène
Et sur laquelle personne ne s'aime plus

Vraiment! !où ceux là ne le disent pas toujours
Parce que c'est trés mal vu et traître
Car c'est l'argent qui compte de nos jours
Le verbe avoir a remplacé le verbe être

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:Le crocodile amorphe aux levres de corail descend sans se presser la rue de montmirail




http://snoopymouette.skyblog.com

Il y à deux chose aujourd'hui qui font tourner la planète: l'argent et le sexe..
Mais où donc est la tendresse et la poésie dans tout çà?

Très joli texte que celui-là..

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" il n'y a qu'une souffrance, c'est d'être seul..." Gabriel Marcel.





MARY.......

un texte empreint de vérité hélas

C'est de plus en plus vrai dans notre société, reste les poètes qui sont humains n'ayant de richesse que leurs vers

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:Le crocodile amorphe aux levres de corail descend sans se presser la rue de montmirail




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