Ma sœur, Marie France l’avait vu
Il était là,…Il était venu
ET LE 30 AOUT 1970, CE SOIR LA,

Ma soeur m invita à me rendre à la Patinoire de Saint Laurent
Et là, tout le cours de mon existence prit un autre tournant
Je fis la connaissance d’un super patineur
Qui, lui, connaissait déjà ma petite sœur
Ils étaient une bande de copains venus s’amuser
Je ne pensais pas que, ce soir là, mon patineur m’attendait
Il était là, vêtu de noir, svelte et vers moi il glissait
Ma sœur me l’a présenté et de la soirée nous ne nous sommes plus quittés
C’était une douce soirée étoilée et nous glissions enlacés
Main dans la main, les yeux dans les yeux, un patin nous nous sommes roulé
Plus la soirée passait et plus Cupidon nous fléchait
Nous étions ses candidats à l’Amour, le couple qu’il attendait
Cet Amour que nous recherchions toujours et qui était là
Cet Amour que l’on a trouvé, et qui nous a fait tomber dans nos bras
Mais les bonnes choses avaient une fin et mon Amour devait repartir
On a échangé nos adresses et promis de s’écrire
Sur le chemin du retour de Saint Laurent à Monaco
Tous les deux silencieux nous avions le cœur gros
Le 31 Août, au matin, Mon Amour remontait sur IVRY
Tandis que mes pensées voyageaient avec lui
Je croyais que cette rencontre serait sans lendemain
C’était mal connaître mon Titi car il m écrivit dès le lendemain
Il alla même jusqu’à téléphoner à mon boulot et là il tomba sur mon homonyme
Qui lui a dit qu’elle ne le connaissait pas et qu’elle allait se marier à un gars de Nîmes
Sa déception était telle qu’il en fût dépité
Que faire ? Se serait-il trompé à mon sujet ?
Il contacta ma soeur pour savoir dans quelle banque je travaillais
Et là, effectivement, il était heureux car il put enfin me parler, il m’avait enfin retrouvée
Puis les mois passèrent et écrire nous était devenu insuffisant
Alors mon Titi décida de descendre en Janvier 71, peu lui importait le temps
Ainsi il fit la connaissance de ma mère, de mes frères et de ma Grand Mère
Sa bonne humeur, son accent, sa présence tous l’apprécièrent
Nous nous fiançâmes et lorsqu’il dû repartir déjà nos cœurs se serrèrent
Mais un jour d’Avril, le 30 exactement, je dus quitter Monaco
La Vie n’avait pas voulu de moi là-bas et j’en suis partie le cœur gros
Je pris l’avion pour aller rejoindre mon bien aimé sur Paris
Et là, tous mes soucis disparaissaient j’étais dans sa ville d’Ivry
Trois mois ont passé et le 24 Juillet 1971 nous nous sommes mariés
C’était un très beau mariage mais mon cœur saignait, il était tristouné
Aucun des miens n’avaient pu être là
Seule, mon amie d’enfance, était là
Ce jour là à l’Eglise d’Ivry il y avait deux yeux qui scrutaient le ciel
C’était ceux de mon Témoin qui, très concentré, devait lancer un appel
Il fut entendu car nous voici ensemble depuis 37 ans
Entourés de nos enfants et de nos petits enfants.
Cela fait maintenant 13 ans que nous avons la joie d’être Grands-Parents
Depuis, nous sommes heureux de nous faire appeler Papi et Mamie
Grâce à nos 4 petites filles Alison, Océane,chloé et Stacy
Et le bonheur continue, car en Août 2008 nous attendons un heureux évènement
Grâce à notre 2éme fille qui va donner naissance à son 2éme enfant
Maintenant nous voici tous les deux bienheureux
Car les enfants ont réussi leur vie et sont heureux.

Quel beau remerciment aux petits enfants et enfants qui donnent tant des joies.

super poeme ma petite maman !!!
ca nous fait plaisir de relire cette superbe rencontre qui grace à elle avons pu exister sur terre et construire notre vie a notre tour .... bisous bisous

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Bonsoir Acheudet,

Quel superbe hommage à tes petits enfants !



Belle soirée !
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)