Ce jour noir, quand même le soleil se marie à la mort,
Cette nuit si triste qui a perdu la lumière de sa lune,
Sous la boue d'injures aveugles, j'ai conjuré mon sort,
J'ai ouvert mes ailes pour m'envoler vers les dunes.
Vers le désert du passé, à oublier ce qui sera l'avenir
Du marcheur, appuyé au bâton creux de ses rêves,
Buvant la larme du désespoir que l'on ne pourra ternir
Au soleil de l'espoir, des vies beaucoup trop brèves.
Ce jour de fête, où le présent effacera un jour qui sera,
Et fera disparaître dans la brume des nuits, le passé,
Comme si elle n'avait jamais existé, son âme pleurera
Sa liberté perdue, prisonnière des filets de sa nasse.
Pourtant, j'ai rêve des ailleurs, des mondes merveilleux
A un champ de verdure tâché par le sang des roses,
Laissant s'écouler les temps, paisible, rêver d'un mieux,
Oublier les maux, se détourner de ces âmes creuses.
Mais, ailleurs n'existe pas et le soleil vient de s'éteindre,
Sous la flamme d'une chandelle je cherche le chemin.
Cette porte qui s'ouvrira, une fois et, je pourrai atteindre
Enfin, ces noir, qu'effacera ma marche vers le demain.
Je trouverai la voie, un jour, sous le tonnerre qui gronde,
Lavé par la pluie de toutes ces blessures qui font mal,
L'eau du ciel et des larmes effacera la cicatrice profonde
Faite par les temps, dans les lumières d'une lune, pâle.
Ce jour là , mon cou enchaîné sous le joug de son amour,
La vie glissera, enfin, sous les soleils de tes yeux noirs,
Paisible le temps passera sous tes caresses, sans retour,
La lune rieuse, viendra illuminer nous sourires les soirs.
juillet 2008
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Pour voir la vraie beauté d'un éclat de la lumière il faut être dans le noir absolu...