Assis au bord d’une lagune
Des rêves incoercibles m’assaillent
L’araignée a tissé une toile inédite
Dans le tréfonds de ma mémoire
Débridée
Les mots s’estompent au travers de mes cils
Et les larmes d’agoniser au seuil de mes
Songes
Ressacs de vagues marines
La nostalgie est la mélopée
Que fredonne la dulcinée
Aux prises de la peine
Je bois ainsi l’extase maléfique
Dans le crane que me sert la mort.
Touré Ibrahima
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