La France, De Coubertin et les jeux olympiques
La médaille est pour nous, celle des hypocrites!
Pays des droits de l'homme à fermer sa grand' gueule
Pour flatter des Chinois le garni porte-feuilles!
Il est loin ce vieux siècle où l'on était lumière;
Il est loin ce Français qui dictait bonn' manières;
Il est loin le bon temps où l'on avait un coeur,
Ce temps où la morale on la criait en choeur.
Aujourd'hui on s'en va embrasser le client
Et on laisse mourir dans ses bras le patient!
Il pleure, il pleure, il pleure le moine Tibétain
Et les minorités écrasées par Pékin!
On dit qu'c'est pas à nous de juger cette Chine
Qui pour construire un stade a chassé ses victimes,
Rasant habitations, expulsant les familles...
Jourd'hui en Chine, misèr' s'écrit Olympie!
Courez, courez, courez sur ces maisons en ruine!
Courez, courez, courez sur les âmes mutines!
Sous l'herbe de ce stade, enterrées ça et là ,
La fierté nationale est une question de choix!
Ma fierté ne l'est plus, nationale, je crois,
Elle a vendu son âme pour l'usine AREVA;
Alors je n'en ai plus de nation aujourd'hui,
C'est dans mes idéaux que j'aurai ma patrie!
Alain
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c'est toujours quand il est parti qu'on se rend compte que le bonheur était là !