Gustave Moreau
Ses mains volent comme papillons,
Détachant un par un ses voiles,
Apparaissent, tels des étoiles,
Ses seins nubiles qui font frisson.
Luisent sur sa belle peau sombre
Gouttes qui perlent sensualité,
Rouge bouche attirant les baisers,
Parfums mêlés de nard et d'ambre.
Encore haletante et essoufflée
Par cette danse aux troublants accords,
Offre à Hérode sa nudité.
Et, recevant le blême trophée
De Jean-Baptiste, son jeune corps
D' horreur et désir est submergé.
GALIA
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.