C'était en avril
Ma vie ne tenait qu'Ã fils
Décousus de promesses vaines
Lorsqu'un Archange me nomma son aubaine
Un été long comme jour sans paix
Passa et me vit presqu'éteinte
Pourtant l'amie blanche se faisait portefaix
D'autres au loin me donnaient belle étreinte
Septembre me plaqua au sol
Rose et Albatros ensemble
Ne pouvaient plus battre l'amble
L'une défleurie l'autre touchée en plein vol
Merci à toi dont l'amour à donner
Immense sait lire en coeurs
De femmes et déraisons garder
Je resterai ta rose et toujours serai soeur.
Deine Anne.
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