Prends tes jambes à ton cou
Fourre ta tête dans la dune
Sonne aux portes à deux coups
Tire le nez de la lune
Crotte zut à la dame
Pousse derrière du bonhomme
Qui obstrue tout le charme
Des oiseaux corps de gomme
Monte au ciel tes bêtises
Tes menteries franc six sous
Tes flaques d'eau insoumises
Qu'aveuglent tes dessous
Pète devant malfaisants
Crochus de gros doigts aigres
Arracheurs crabes biaisant
Gravés de sourires maigres
Prends TA VIE Ã ton cou
Tes jambes marches de misère
La route bleue s'ouvre à vous
Qui vivez de travers
A vous que larme aspire
Aux lèvres du vertige
A vous que je respire
Comme épine sur ma tige
Au jardin d'amitié.
Ce texte est dédié à un oiseau baudelairien, une loutre du désert et une fleur latine.
Mais je regrette de l'avoir écrit au nom de la souffrance.
Je vous envoie souffle de vie.
Béatrice.
Nice, le 7 septembre 2008.
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